BioNTech travaille d’arrache-pied avec son partenaire Pfizer PFE.N pour intensifier la production de leur vaccin mais il y aura sans doute des ruptures d’approvisionnement jusqu’à ce que d’autres vaccins soient également disponibles au sein de l’Union européenne (UE).
La société allemande de biotechnologie est l’une des premières à avoir développé un vaccin contre le COVID-19, mais il n’est disponible que depuis peu de temps en Europe. L’UE en a commandé de faibles quantités et les processus d’approbation par les autorités sanitaires ont été relativement lents.
« Pour le moment, ce n’est pas terrible. Il y a un trou parce qu’il n’y a pas d’autres vaccins approuvés et nous devons combler ce manque avec notre propre vaccin », a déclaré Ugur Sahin, directeur général de BioNTech, dans une interview à l’hebdomadaire Spiegel.
Interviewé par l’hebdomadaire Spiegel Il rappel que « les États-Unis ont commandé 600 millions de doses du vaccin BioNTech/Pfizer en juillet, tandis que l’UE a attendu jusqu’en novembre pour passer une commande portant sur environ la moitié ».
A cet effet, il a affirmé qu »à « un moment donné, il était évident que nous ne parviendrons pas à livrer aussi rapidement ».
Une nouvelle chaine de production du vaccin en Allemagne
Selon Reuters, BioNTech prévoit de lancer en février une nouvelle ligne de production à Marburg, en Allemagne, qui pourrait produire 250 millions de doses au cours du premier semestre 2021.
Ugur Sahin a également rassuré que sa société « travaillait à une nouvelle version de son vaccin qui serait plus facile à manipuler, le vaccin actuel devant être conservé à environ moins 70 degrés Celsius ». Et d’ajouter dans le même contexte qu’un « vaccin de nouvelle génération qui se conserverait à des températures plus élevées pourrait être prêt d’ici la fin de l’été ».