Le président de l’Autorité de Régulation des Hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil, a annoncé ce samedi que l’Algérie abandonnerait progressivement la distribution d’essence super à partir de 2021.

A ce propos, le président de l’ARH a expliqué, dans une intervention à la radio nationale, que la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, allait commencer à mener des expériences pour éliminer le plomb dans ses raffineries. Il a rappeler, dans ce sens, que « l’Algérie est l’un des rares pays au monde à commercialiser  encore de l’essence au plomb ».

Le même responsable a souligné que la décision d’abandonner l’essence au plomb, « vise à préserver l’environnement et les citoyens ».

Le président de l’ARH a tenu, dans ce même contexte, a rassurer les citoyens quant à la disponibilité  d’essence super dans les stations de service à l’heure actuelle, en rappelons que son abandon sera progressive à partir de l’année prochaine.

Rappelons qu’en dépit de ses effets nocifs sur la santé, l’essence avec plomb continue à être utilisée en Algérie. Selon les experts, l’inhalation des émissions de cette essence peut affecter le cerveau, le foie, les os, et peut même ralentir le développement du cerveau chez l’enfant et réduire son quotient intellectuel.

En 2006, l’essence chargée de plomb devait être éliminé de manière définitive à travers la planète. Les seuls pays à continuer à utiliser cette essence sont l’Algérie, l’Irak, le Yémen, le Myanmar, la Corée du Nord et l’Afghanistan.

Les Américains ont été les premiers à interdire la commercialisation de l’essence au plomb en 1975, dans le souci de lutter contre la pollution.