A quelques jours de la fin de la campagne présidentielle, prévue le 9 décembre, les cinq candidats continuent à tenir des meetings.

Le chef du RND n’a pas eu à aller bien loin pour réunir ses partisans. Il était en meeting à Alger où il s’est engagé à poursuivre le « combat contre la corruption », en cas d’élection à la magistrature suprême. « De quel droit des individus volent les richesses de l’Algérie pour le placer à l’étranger », a déclaré celui que l’on présente comme la favori de la présidentielle.

Depuis El Taref, le candidat Abdelaziz Belaîd a affirmé que « l’Algérie traversée une période difficile, en lien avec sa stabilité, son indépendance et son unité; » Pour le leader du parti El Moustakbel, cette présidentielle est une « étape charnière dans l’histoire du pays, car l’économie du pays est à l’arrêt »

Ali Benflis, partage comme les autres candidats la même analyse de la situation économique, politique et sociale du pays. A Relizane où il animait son meeting, l’ancien premier ministre; » Ce qui nous lie, c’est l’amour du pays. et de son drapeau. », a clamé Ali Benflis et de rappeler qu’il a un programme qui renferme les solutions à la crise que traverse le pays; « je ne fais pas de fausses promesses, mais je prends des engagements que je tiendrai », a affirmé le candidat.

Commentant les images du procès des anciens chefs du gouvernement Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et de hauts responsables de l’Etat qui s’est tenue aujourd’hui au tribunal d’Alger, le président du parti El Bina et candidat à la présidentielle, Abdelkader Bengrina les a jugées « ancrées à jamais dans l’esprit des algériens; », a-t-il déclaré depuis Oran où il était en campagne. « Le peuple a assisté aujourd’hui au feuilleton sur la corruption, de ceux qui nous ont réprimé avec le nationalisme et qui ont été arrêtés grâce à dieu et à la volonté du hirak » « je ne me permettrai jamais de profiter avec ma femme et mes enfants de l’argent public », a déclaré le candidat.