Le tribunal de deuxième instance d’Aïn Témouchent a confirmé ce mercredi les sanctions prononcées en première instance à l’encontre de Said Riahi et Chamesddine Laalami. Le premier écope d’une peine privative de liberté ferme de 18 mois, tandis que le second a été condamné à une année d’emprisonnement ferme.

Cette juridiction statuait sur l’appel interjeté par les deux prévenus, initialement condamnés le 11 février dernier pour les chefs “d’outrage au Président de la République” et “atteinte à l’unité nationale.”

Il convient de rappeler que ces deux militants avaient dans un premier temps été inculpés pour le délit de “trafic d’êtres humains”, des chefs d’accusation finalement abandonnés lors du procès initial. Ce dernier avait été qualifié de “polymorphe” par la défense, oscillant selon elle “entre déni de justice et instrumentalisation politique”.