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Coronavirus: l’OPEP examinera une nouvelle réduction « substantielle » de sa production

Salim Mesbah | 03/03/20 16:03

Coronavirus: l’OPEP  examinera une nouvelle réduction « substantielle » de sa production

Pour faire face à la chute des prix du baril provoquée par l’épidémie du coronavirus l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, OPEP+, envisagent d’examiner une nouvelle réduction « substantielle » de la production. alors qu’un consensus semble déjà « acquis » pour la prolongation de l’accord actuel de baisse, a indiqué le ministre de l’Energie algérien et président de l’OPEP, Mohamed Arkab.

« Nous allons examiner la possibilité d’effectuer une nouvelle réduction substantielle de la production en retirant des marchés les quantités qui ne sont pas consommées en raison de la propagation du coronavirus », a déclaré M. Arkab dans un entretien à l’APS.

Les 25 ministres de l’OPEP+ se retrouvent jeudi et vendredi à Vienne pour décider des mesures appropriées afin d’enrayer la chute des prix du brut. Ils examineront les propositions faites début février par le Comité technique conjoint OPEP-non OPEP (JTC) qui recommande de prolonger l’accord actuel de réduction de la production (1,7 million de barils par jour) jusqu’à la fin de l’année en cours 2020 et de procéder à une réduction additionnelle jusqu’à la fin du 2ème trimestre.

« Certains pays (hors OPEP) ont demandé plus de temps pour évaluer l’impact de la propagation du coronavirus sur le marché pétrolier avant de se prononcer officiellement lors de nos réunions de Vienne. Nous aurons l’occasion d’entendre leurs points de vue sur le marché pétrolier et de définir, conjointement, une action concrète qui nous permettra de stabiliser le marché pétrolier » », a affirmé le ministre

« Chaque pays va venir avec l’ambition de chercher un consensus pour éviter l’effondrement des prix, aucun pays n’a intérêt à voir des prix très bas. C’est clair qu’il est important de maintenir la Déclaration de coopération comme outil de stabilisation du marché et pourquoi pas un consensus sur des réductions supplémentaires plus importantes pour permettre d’absorber les quantités en surplus qui sont sur le marché », a souhaité M Arkab.