Le procureur général près la Cour d’Alger a requis, ce mardi, le durcissement de la peine de l’ancien ministre des Ressources en eau, Arezki Baraki, lors de son procès en appel qui s’est tenu à la Cour de Ruisseau à Alger.
Arezki Baraki a été jugé en tant qu’ancien directeur général de l’Agence nationale des Barrages et des Transferts (ANBT). Poursuivi pour des faits de corruption, le pôle financier et économique du tribunal de première instance l’a condamné, en décembre 2022, à une peine de dix ans d’emprisonnement et une amende d’un million de dinars.
Le procureur général a requis trois ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars à l’encontre du reste des accusés, qui ont été relaxés en première instance. Il s‘agit des enfants et des épouses de l’ancien ministre, ainsi que des cadres supérieurs de l’ANTB.
Ils sont poursuivis pour les chefs d’inculpation de « dilapidation des deniers publics », « abus de fonction » et « octroi d’indus avantages à tierces ».
Le parquet a également requis une amende de cinquante millions de dinars à l’encontre des sociétés Sarl Entreprise Gacb, Sarl Parc Excellent, Sarl Hôtel Excellence, Sarl Cuba Best avec la confiscation de tous les biens et comptes bancaires.