Les problématiques de relever le niveau des capacités de stockage des données et l’ouverture du marché des datacenters aux opérateurs privés et étrangers relèvent de réelles questions sur la façon avec laquelle le gouvernement mène son projet d’envergure pour la numérisation des services et du secteur économique.

Hier, lors du conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune, une instruction a été donnée à la Haut-Commissaire à la Numérisation, Meriem Benmouloud, pour conclure un contrat avec le groupe technologique chinois « Huawei » pour créer un centre de stockage de données (Datacenter)”.

Pourtant, c’est la seconde fois que l’instruction du président Tebboune tombe sur la table de la Haut-commissaire à la numérisation, après celle exprimée, le 14 novembre dernier, lors du conseil des ministres.

Le chef de l’État a également demandé aux ministres d’accélérer la numérisation des données pour chaque secteur afin de préparer la plateforme technique et la domiciliation des données.

Pour rappel, en janvier 2018, l’ancienne ministre de la Poste et des Télécommunications, Imane-Houda Feraoun (actuellement en prison), avait fait était d’un projet de datacenter qui devrait être construit par les groupes chinois Huawei et ZTE à Lakhdaria (Bouira). Mais ce projet n’a pas pu voir le jour.

Il est à noter que l’Algérie détient actuellement trois centres de données, dont deux appartiennent au groupe Sonatrach et Algérie Télécom.