Une nouvelle vague de procès touchant d’anciens ministres et soutiens de l’ex président Bouteflika va se tenir prochainement au tribunal de Sidi-M’hamed, annonce dans son édition de ce mardi le quotidien Le Soir d’Algérie.
C’est le cas du procès de l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, dont l’ordonnance de renvoi, document contenant tous les faits reprochés au mis en cause, « serait en voie de finalisation » précise le quotidien qui croit savoir que « des noms d’anciens hauts responsables figurent parmi la liste de témoins ou inculpés. », dont celle de l’ancien PM Noureddine Bedoui qui devrait être être convoqué en « tant que témoin. »
Tayeb Louh est poursuivi pour abus de fonction, entrave à la justice, incitation à la partialité et incitation en faux en écriture officielle. « Des informations émanant de sources concordantes bien au fait de la situation laissent entendre que Tayeb Louh s’est défendu en affirmant que plusieurs actes qui lui sont reprochés avaient été entrepris avec l’autorisation du frère et conseiller de l’ancien président de la République. », écrit le Soir d’Algérie qui affirme que le juge chargé d’instruire l’affaire « se serait d’ailleurs déplacé à la prison militaire de Blida pour entendre Saïd Bouteflika. »
L’autre procès attendu est celui de l’ex député et homme d’affaire Baha Eddine Tliba dont le « dossier est fin prêt ». Celui qui a symbolisé la connexion entre l’argent sale et la politique durant la période de Bouteflika, est poursuivi pour blanchiment d’argent et financement occulte de partis politiques.
Enfin, le dossier de Djamel Ould Abbès est lui aussi entre les mains des juges auprès du tribunal de Sidi-M’hamed, Le docteur Ould Abbès est poursuivi pour des faits liés à sa « gestion durant son mandat de ministre de la Solidarité. »
Enfin, après quinze mois d’instruction, le procès des frères Kouninef, devrait également avoir lieu prochainement. La puissante fratrie est poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation dont trafic d’influence auprès de fonctionnaires publics pour l’obtention de privilèges, détournement de fonciers et de concessions publiques, blanchiment d’argent et financement occulte de partis politiques.