L’effroyable annonce de la mort de Hakim Debbazi en détention, continue à faire des remous et a suscité une vague d’indignation et de colère aussi bien sur les réseaux sociaux qu’au sein de la classe politique. Les médias étrangers en parlent, contrairement à la presse pro-gouvernementale murée dans un silence effarant, qui fait écho à celui des autorités. Le plus inquiétant, c’est le silence de la chancellerie en premier lieu, qui se confine dans un mutisme inexpliquée, trois jours après son décès (annonce officielle).
Sur sa page facebook, le ministère de la justice communique pourtant sur la célébration de la nuit du Destin, par l’organisation de la finale des récitants du Coran à la prison de Koléa, celle-là même qui a vu mourir Hakim Debbazi. Une publication qui a soulevé le courroux de nombreux internautes.

Des personnalités et des partis politiques ainsi que des ONG dénoncent et exigent une enquête pour mettre toute la lumière sur les causes et les circonstances de ce décès. Même dans l’hémicycle de l’APN. La LADDH, Amnesty International, L’UCP de Zoubida Assoul, le PST à travers la voix de son secrétaire général, Mahmoud Rechidi, tous expriment leur profonde indignation.
Des citoyens indignés ont initiée une pétition sur les réseaux sociaux, dénonçant la mort, dans des circonstances troubles, de Debbazi Hakim. Une pétition signée spontanément par des figures connus du Hirak et des citoyens lambda. Dans la diaspora aussi, la mort de Débbazi ne laisse pas indifférent et suscite colère, indignation et dénonciation.
Les proches, les amis et l’opinion publique nationale et internationale, attendent légitimement des réponses. Le droit et la justice l’exigent. La famille surtout. Pour faire son deuil.