Démissions en cascade à Radio Algérie Internationale (RAI) après le “retour” de Abdelkader Boudjella - Radio M

Radio M

Démissions en cascade à Radio Algérie Internationale (RAI) après le “retour” de Abdelkader Boudjella

La Rédaction | 30/11/19 08:11

Démissions en cascade à Radio Algérie Internationale (RAI) après le “retour” de Abdelkader Boudjella

Trois chefs d’édition, deux rédacteurs en chef-adjoint, un rédacteur en chef spécialisé ont démissionné de leur poste à la chaîne Radio Algérie Internationale (RAI), apprend-on de bonne source. Une rencontre avec le Directeur général de la radio, Djamel Senhadri, n’a pas dissuadé les démissionnaires qui ont maintenu leur décision.

Cette bronca de l’encadrement de la RAI intervient après le retour “triomphal” de Abdelkader Boudjella à la tête de la chaîne. Un retour en arrière qui a choqué à la fois par les journalistes et les responsables qui le prennent comme un affront. 

<iframe src= »https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fkhaled.drareni%2Fposts%2F3297112823694485&width=500″ width= »500″ height= »511″ style= »border:none;overflow:hidden » scrolling= »no » frameborder= »0″ allowTransparency= »true » allow= »encrypted-media »></iframe>

Exaspérés par sa gestion chaotique et non professionnelle, les journalistes avaient décidé, en mars dernier, de ne plus travailler avec lui en raison de son “ “incompétence” flagrante et de son “incapacité” à gérer une équipe rédactionnelle”. Des membres de la section syndicale avaient pris attache avec le HuffPost Algérie pour souligner que “jamais cette chaîne, créée en 2007, n’a connue une situation aussi catastrophique… La radio est gérée avec un amateurisme effrayant. On ne peut tout simplement plus travailler avec ce responsable”. Nacera Cherid, nommée en avril, à la tête de la radio a décidé de gérer en douceur ce conflit; Elle a éloigné  Abdelkader Boudjella de la RAI en le nommant à la tête de la radio à Blida.

Louaï Aliouche, directeur de l’information, avec le soutien des journalistes a pu rétablir la situation en veillant à assurer le service minimum. Radio Algérie Internationale n’occultait pas totalement le hirak, les journalistes assuraient une couverture, même si elle était minimaliste, des marches du mardi et du vendredi.

 La désignation de Djamel Senhadri à la Direction général de la radio nationale en octobre dernier va être celle de la reprise en main avec interdiction totale de couvrir le hirak.  Louaï Aliouche de la RAI aurait essuyé le reproche de ne pas avoir suffisamment couvert les élections. La désignation de Abdelkader Boudjella est considérée par certains journalistes comme une “punition” et du “mépris”. La cascade de démission dans l’encadrement montre que ce sentiment est très largement partagé.