Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) s’est réjoui, ce mercredi, de la libération de certains détenus politiques et d’opinion, dont des journalistes après avoir passé, injustement, des mois en prison.

Plus d’une trentaine de détenus, dont le journaliste Mohamed Mouloudj, ont été libérés tôt ce matin au terme de deux procès tenus au tribunal criminel de Dar El Beida, une libération qui a soulagé leurs familles. Mais plusieurs autres continuent à croupir en prison en attente de leurs procès.

Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le RCD qui se dit soulagé de ce dénouement heureux a exigé de nouveau la libération « sans conditions de tous les détenus politiques et d’opinion ».

Il rappelle également son exigence de la « cessation de l’instrumentalisation de la justice contre les acteurs politiques, les journalistes et les acteurs de la société civile » et la libération du champ politique et médiatique.

Le RCD, dont des militants et cadres ont eu maille à partir avec la justice, s’est vu interdire la tenue de son université d’été prévue ce week-end à Azzefoune.

En réaction, il a introduit une action en référé et une autre de fond auprès du tribunal administratif de Tizi-Ouzou afin d’annuler cette décision.