Après avoir brandi la menace, l’intersyndicale de l’éducation a décidé de ne pas boycotter les examens officiels de fin de cycles, la 5e, le BEM et le Bac de cette année.
Dans un communiqué rendu public, mardi soir, les 14 syndicats de l’éducation, se sont entendus de « ne pas perturber le bon déroulement des examens officiels » et ont appelé à assurer « leur réussite ». L’intersyndicale dit avoir pris en considération, « les efforts des élèves durant une année scolaire difficile et particulière ».
Cette décision est intervenue à la veille de l’examen de 5e année primaire dont les épreuves se tiennent ce mercredi 2 juin.
Les syndicats regroupés au sein de l’intersyndicale dont l’Unpef, le Snapeste, le Satef, le CELA, le syndicat des ouvriers professionnels (Snopsen), celui des directeurs de lycées (Cnadl) et celui des services économiques, entre autres, maintiennent, toutefois, « le boycott des travaux administratifs ». Ce boycott consiste notamment en la rétention des copies d’examens (les compositions) en plus de la rétention des notes.
Par ailleurs, l’intersyndicale a réitéré son « attachement » à toutes ses revendications déjà exprimées, dont la révision du statut particulier, l’amélioration du pouvoir d’achat, le retour à la retraite anticipée et sans conditions d’âge et la révision des programmes.
Ajouté à cette plateforme de revendications, les syndicats ont plaidé pour « l’élaboration d’une loi pour la criminalisation de toute agression contre les travailleurs et fonctionnaires du secteur ».
Pour l’examen de la 5e, faut-il le préciser, ils sont 853.391 candidats, dont 436.469 garçons et 416 922 filles, à passer les épreuves qui porteront sur trois matières principales, l’Arabe, les Mathématiques et le Français.
Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, avait appelé, les directeurs de l’éducation à veiller au respect strict du protocole sanitaire préventif prévu dans les 14 472 centres d’examen répartis à travers le territoire national.