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Education nationale : voici le taux de participation à la grève ce dimanche

Radio M | 28/04/24 13:04

Education nationale : voici le taux de participation à la grève ce dimanche

Contactées par Radio M, des sources de la Coordination des syndicats de l’Education nationale, ont estimé que la grève entamée ce dimanche 28 avril 2024 dans le secteur est réussie. Ils nous ont indiqué les premières statistiques relatives aux trois paliers (primaire, moyen et secondaire).

Pour ce premier jour de grève, notre source a précisé que le taux de participation à l’échèle national est de (70% à 80%) pour le secondaire, (50% à 60%) pour le palier moyen et entre 30% et 40% pour le primaire.

L’appel à cette grève des deux jours (28 et 29 avril 2024) a été fait par les syndicats, CNAPESTE, SNAPEST, CELA et MADJEL.

Selon un communiqué de la coordination publié hier samedi 27 avril 2024, la grève a été maintenue afin de dénoncer « l’attitude du ministère de l’Education et son refus d’associer les syndicats à l’enrichissement du statut particulier des enseignants, conformément aux instructions du chef de l’Etat ».

En effet, les contestataires se mobilisent autour de la question du statut particulier des enseignants ainsi que le régime indemnitaire et l’équité en matière de classement, de promotion et de réintégration.

Les syndicats réclament un « dialogue sérieux » pour l’enrichissement du projet de loi liée au statut particulier de l’enseignant et dénoncent « la politique d’exclusion du ministère de l’éducation ».   

Dans leurs préavis de grève, les syndicats avaient critiqué «la politique adoptée par le ministère de l’Education nationale dans l’élaboration du projet de statut particulier des enseignants du secteur et son refus de remettre, comme convenu lors de la réunion du 25 octobre 2021, une copie du projet de loi aux syndicats sont problématiques ».  

Ils exigent à cet effet, « une copie du document qui a été présenté en Conseil des ministres », et « l’implication des syndicats dans tout le processus de révision du statut de l’enseignant ». Selon eux « le futur texte ne doit pas remettre en cause les acquis matériels, moraux, économiques et sociaux de l’enseignant ». Ils appellent également à «la révision du régime indemnitaire avec la participation de tous les partenaires sociaux ».