La fête était prometteuse. Les jours d’après peuvent être déprimant. Au CPP, il existe toujours des pistes d’espoir. Il faut juste cliquer.
Le premier des trois derniers CPP de la saison 2021-2022 est revenu sur le sens de la commémoration du 60e anniversaire de l’indépendance. Succès diplomatique relatif ou pas autour du défilé militaire du 05 juillet ? Comment faut-il interpréter le blocage des mesures d’élargissement qui devaient viser les détenus d’opinion ?
Abdelmadjid Tebboune illisible sur sa marge de manœuvre politique ? L’analyse des dernières évolutions débouche le plus souvent sur une prégnance de plus en plus assumée du militaire sur le civil dans un contexte régional ou la tension avec le Maroc et une partie du reste du monde offre l’opportunité de magnifier le rôle protecteur de l’ANP. Mais la conjoncture politique dégradée en l’absence de tout projet d’ouverture, elle, n’a pas cessé d’apporter de nouvelles déconvenues.
Du côté de l’offre médiatique professionnelle notamment. Quelle est la part de responsabilités de chacun entre pouvoirs publics et actionnaires dans la crise qui risque d’emporter El Watan, l’un des titres de la presse les plus emblématiques de l’Algérie d’après octobre 1988 ? Autour de Khaled Drareni, un plateau de Café Presse Politique à l’ancienne exclusivement formé de journalistes pour analyser un déprimant processus de fin de vie des titres indépendants du pouvoir politique.
Le débat ne peut être alors que passionné, notamment en présence de Karim Kebir, qui a vécu il y a quelques semaines la mise à mort du journal Liberté, dont il était rédacteur en chef depuis plusieurs années. Le CPP en vidéo, c’est ici.