Le Haut-commissaire aux droits de l’Homme auprès des Nations Unies, Michelle Bachelet, a présidé le 23 août dernier, une session via des conférences vidéo via l’application Zoom, consacrée à évoquer la question de la baisse du niveau des droits et libertés publics et individuels en Algérie.
La séance de discussion, à laquelle ont participé des représentants d’organisations algériennes de défense des droits de l’Homme, telle que la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), représentée par le militant Kaddour Chouicha, mais aussi des organisations régionales et internationales, comme Reporters sans frontières et le Centre pour l’Homme du Caire, Rights Studies, mais aussi des représentants de la communauté nationale résidant à l’étranger, tels que l’avocat et expert en justice transitionnelle, Sofiane Choueiter et le professeur En droits, Mouloud Boumgar, ainsi que des journalistes comme la journaliste Jamila Loukil.
La session a duré environ une heure, dans laquelle le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a exprimé sa profonde préoccupation et son grand intérêt pour le dossier algérien, après la campagne d’arrestations et d’incarcérations d’opposants pacifiques à l’autorité actuelle et devant elle, en plus de la censure et des restrictions qui touchent la presse, les journalistes, les militants de la société civile et les militants des droits de l’homme.
Selon une source à RadioM, qui a assisté à la réunion à une deuxième réunion de l’ONU sur la détérioration de la sécurité et de la situation des droits de l’homme en Afghanistan, a déclaré que l’ancienne présidente du Chili et du septième Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et qui a présidé la session de discussion sur les questions des droits de l’homme en Algérie, « reflète l’importance d’un suivi onusien sans précédent, notamment après la publication de deux communiqués de presse onusiens, appelant l’autorité algériennes à libérer les détenus du Hirak, dont elle a témoigné de son caractère pacifique, et à cesser de harceler les militants, les journalistes et les citoyens du mouvement.
La question de l’exploitation de l’épouvantail du terrorisme pour faire face à l’activisme des défenseurs des droits humains a pris la part du lion du programme de discussion, surtout après la promulgation de plusieurs lois à cet effet, pour permettre à l’autorité de justifier la répression, l’arrestation et l’emprisonnement de militants pacifiques, sous prétexte d’appartenir et de s’engager dans des organisations qu’elle a qualifiées d’organisations terroristes.
Les manifestations de la communauté nationale à l’étranger, devant le siège des Nations Unies à Genève, et dans les villes et capitales européennes, ont joué un rôle important en poussant la Commission à bouger à nouveau, avant de publier une troisième déclaration, rappelant et exhortant l’autorité à respecter ses engagements et obligations internationaux dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’homme.
Par : Said Boudour