Face à la répression, l’UCP appelle à « l’unité d’action » - Radio M

Radio M

Face à la répression, l’UCP appelle à « l’unité d’action »

Radio M | 02/07/21 15:07

Face à la répression, l’UCP appelle à « l’unité d’action »

L’Union pour le changement et le progrès (UCP) présidé par Zoubida Assoul, appelle toutes les forces attachées aux libertés, à l’unité d’action pour faire face à la répression.

Le parti de Zoubida Assoul qui a réuni son Bureau exécutif en ce début du mois, a estimé que « le pays baigne dans un climat de répression sans précédent ». 

Constatant que le pouvoir « continue sa politique du tout répressif », le parti relève qu’« après le harcèlement administratif et judiciaire » à l’encontre de l’UCP, le PST et le MDS et le mouvement associatif  (dont) SOS Bab El Oued et RAJ, « voilà que l’escalade des arrestations, des poursuites, des incarcérations et des condamnations touche toutes les franges de la société et dans toutes les régions du pays ».

« Escalade »

« Ces agissements se sont multipliés depuis les dernières semaines de façon alarmante pour toucher aujourd’hui le coordinateur du MDS, Fethi Gharès, placé en détention provisoire pour ses positions et opinions politiques », dénonce l’UCP dans un communiqué.

Il condamne ce qu’il qualifie d’« atteintes graves aux libertés consacrées par la Constitution » et exprime « sa totale solidarité et son soutien » à Fethi Gharès et à tous les militants du MDS.

Devant ce constat, le parti lance un appel à l’unité d’action. « L’UCP appelle toutes les parties qui sont toujours attachées à la défense des libertés et droits de l’Homme dont la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de la presse et le pluralisme politique, à s’unir autour d’actions politiques pacifiques pour défendre toutes ces libertés chèrement acquises par la lutte de plusieurs générations », écrit-il. 

« Incertitude »

Revenant sur les législatives, le parti évoque « l’incertitude » qui a suivi « le boycott » du scrutin du 12 juin dernier, par la majorité écrasante des électeurs et qui, selon lui « n’a fait que confirmer et aggraver la crise de confiance et la défiance entre les citoyens et le pouvoir en place ».

Après la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, « le seul enjeu de ce scrutin était de doter le chef de l’Etat de sa majorité présidentielle », relève l’UCP. Mais, « ce ne fut pas le cas », assène-t-il, expliquant que « la minorité qui a voté n’a permis de dégager ni majorité présidentielle ni parlementaire tel que prévu par l’article 103 de la Constitution ».