Au lendemain de l’annonce choc du départ de Djamel Belmadi, la Fédération Algérienne de Football (FAF) s’active pour trouver son successeur. Et parmi les pistes explorées, une frappe imaginaire vers le Ballon d’or 1998 : Zinedine Zidane.
L’idée peut surprendre, mais elle reflète les ambitions démesurées de la FAF après l’échec cuisant à la CAN 2023. Battus par la modeste Mauritanie, les Fennecs quittent la compétition dès le 1er tour pour la 2ème fois consécutive. Du jamais vu dans l’histoire du football algérien.
Il fallait donc frapper fort pour tourner la page Djamel Belmadi. Et le président de la FAF Walid Sadi a tenté le coup « Zizou ». Une proposition flatteuse pour le champion du monde 1998, mais poliment déclinée selon L’Equipe.
Ce n’est pas la première offre esquivée par Zinedine Zidane, également courtisé en vain par les sélections américaine et brésilienne. L’ancien meneur de jeu du Real Madrid garde en ligne de mire l’équipe de France, occupée jusqu’en 2026 par Didier Deschamps.
Pour les supporters algériens, ce refus retentissant laisse un goût amer. Car dans l’imaginaire collectif, le génial meneur de jeu dont la famille est originaire du village d’Aguemoune, en Kabylie, symbolisait le chaînon manquant pour ramener la sélection nationale au sommet du continent. Un espoir envolé… pour le moment ? Qu’on se le dise, avec le Mondial 2026 en ligne de mire, la FAF continuera de rêver très grand pour faire renaître une équipe meurtrie dans son amour propre.
En attendant, elle devra se résoudre à des profils moins rutilants pour sortir de la crise. Car le fiasco de la CAN symbolise les maux profonds du foot algérien, bien au-delà du poste de sélectionneur. Il faudra plus qu’un nom prestigieux pour soigner les blessures béantes laissées par cette désillusion ivoirienne.