Au cours de son procès, Fethi Ghellas, s’est conduit devant le juge en leader politique proche du Hirak en reprenant l’intégralité de son discours pour le changement démocratique pacifique.
» Je suis arrivé ici en colère. Mais je me suis calmé car je vois que j’ai eu raison de me battre pour un procès en présentiel « , dit le coordinateur du MDS face au juge. » Pourquoi j’ai passé 6 mois en mandat de dépôt avant d’être jugé ? Je ne suis pas Chakib Khellil ou Saidani. Je n’allais pas m’enfuir. Je n’ai pas de comptes à l’étranger. Je n’ai même pas de passeport », a-t-il réclamé.
Le président de la cour laisse Fethi Gherras développer un plaidoyer contre l’arbitraire politique de son arrestation et de son procès.
« La justice fonctionne sous les injonctions de l’exécutif ». « Abdelmadjid Tebboune a annoncé qu’il sait où se trouve l’argent détourné et comment le récupérer, mais la justice ne lui demandera jamais de mettre à sa disposition ces solutions », poursuit Gherras.
Il ajoute ; » Je vous respecte M le président. Puisque j’essaye de vous convaincre et je parle à votre intelligence. J’aurais pu me taire et faire un procès de rupture comme les militants du FLN. Puisque je dialogue avec vous je vous respecte «
Les avocats de la défense protestent contre le recours par le président à une conversation privée de Gherras, pour poser des questions. Incident de procédure de plus de 15 minutes. Gherras réagit a ce sujet » si l’on devait se appuyer sur mes conversations privées pour chercher des preuves mes discussions politique les plus dangereuses sont avec la femme dans la cuisine quand je parle de comment en finir avec ce régime ».
