C’est la décision du conseil constitutionnel français qui a validé ce vendredi 21 janvier2022, la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal à partir de 16 ans, au préalable adopté par le parlement. Il entrera en vigueur, lundi 24 janvier 2022.
Ainsi donc, il ne sera plus possible pour les non détenteurs du pass vaccinal ou ceux dont le pass a été désactivé pour cause de schéma vaccinal incomplet, d’accéder aux espaces de loisirs, restaurants, théâtres et même de voyager sur les grandes lignes ou dans les trains régionaux. En revanche, et c’est là où il y a comme une incohérence médicale et scientifique, assister à une réunion politique ne nécessitera pas la présentation d’un pass vaccinal.
La conseil constitutionnel a demandé qu’il soit mis fin au pass vaccinal dès lors qu’il ne sera plus nécessaire, sans en préciser pour autant les critères ou les conditions pouvant amener à son abrogation.
Cette pandémie a mis à nu bien des incongruités, en France tout particulièrement, où le gouvernement s’est embourbé dans des décisions jugées farfelues par de nombreux spécialites. Après «ne pas manger et boire debout dans les bars et les restaurants», la plus criardes est sans nul doute, l’interdiction pour un soigant non-vacciné testé négatif de rejoindre son unité de soins alors qu’un soignant vacciné testé positif pouvait continuer à travailler. Alors qu’avec la progression des contaminations, beaucoup de personnels de santé sont en arrêt maladie et les hôpitaux peinent à leur trouver des remplaçants.
En pleine campagne électorale, pass vaccinal et gestion de la pandémie prennent une dimension politique bien loin du caractère scientifique et médical dont devrait se prévaloir une pareille situation de crise sanitaire.
Les opposants au pass vaccinal, entre politiques et scientifiques, dénoncent l’inefficacité de la mesure avec notamment la vague Omicron, mais considèrent la mesure comme des plus liberticides qu’à connu le pays des Lumières.