La fonction publique était en grève dans toute la France hier pour revendiquer notamment de meilleures conditions salariales, à l’appel de plusieurs syndicats. 

Annoncée dès le 24 février par l’intersyndicale réunissant la CGT (Confédération générale du travail), la CFDT (Confédération française du travail), la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres), la Fédération Autonome, Force ouvrière, l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes) Solidaires et le Snes-FSU (Syndicat national des enseignements de second degré), la mobilisation touche l’ensemble du secteur public représentant jusqu’à 5,7 millions de fonctionnaires. 

Dans leur communiqué de presse, les organisations syndicales dénonçaient « l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans la fonction publique, dans un contexte d’inflation encore soutenue » et revendiquaient « des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice ». 

Les syndicats pointent, par ailleurs, des conditions d’exercice des fonctionnaires qu’ils qualifient de « dégradées » avec, en outre, « une réduction des effectifs » et « l’absence de perspectives d’augmentation dans un contexte inflationniste ».

Sur le terrain de nombreux secteurs sont perturbés ce mardi, dont la santé, l’éducation et les transports, particulièrement touchés par le mouvement de protestation, notamment à Nice, Montpellier, Paris, Marseille ou encore Lyon.