Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé lundi que le bilan de la guerre israélienne dans la bande de Gaza est passé à 31 726 morts et 73 792 blessés, depuis le 7 octobre.
C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministère de la Santé à Gaza, précisant que « l’occupation israélienne a commis, au 164e jour de la guerre, 8 massacres contre des familles dans la bande de Gaza, faisant 81 morts et 116 blessés au cours des dernières 24 heures ».
La même source a déploré que « plusieurs victimes sont sous les décombres et sur les routes, et l’occupation empêche les ambulances et les équipes de la protection civile de les évacuer ».
Plus tôt lundi, l’armée israélienne a annoncé que ses forces ont fait incursion dans le complexe médical d’al-Shifa, à l’ouest de la ville de Gaza, affirmant mener une opération militaire dans cet hôpital où se trouvent des milliers de malades, de blessés et de personnes déplacées.
Jusqu’à (08h40 GMT), aucun bilan officiel n’a été publié concernant le nombre de morts et de blessés lors du deuxième raid israélien sur le complexe d’al-Shifa.
Le ministère de la Santé a déclaré, ce matin, qu’un incendie s’est déclaré à l’entrée du complexe médical, où se réfugient des femmes et des enfants déplacés qui ont été asphyxiés, assurant qu’il était « impossible de secourir, soigner et sauver les victimes en raison des frappes intensives ».
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « génocide ».
Israël a également imposé un blocus total sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave palestinienne, au bord de la famine.
La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l’aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.