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Une frappe israélienne près d’une école de l’ONU dans un camp de réfugiés palestiniens à Ghaza, ce jeudi 2 novembre 2023, fait au moins 27 personnes tuées selon le ministère de la Santé du gouvernement Ghazaoui. « Les corps de 27 martyrs ont été récupérés, et il y a aussi beaucoup de blessés » , a déclaré le porte-parole du ministère de la santé, Ashraf al-Qidreh.
Sur son compte Instagram, le journaliste reporter d’images, Motaz Azaiza, dont la page est suivie par plus de 12 millions d’abonnés publie des images hallucinantes qui renseignent sur l’ampleur de la catastrophe. Dans une vidéo, il montre la détresse d’un père à la recherche de ses enfants ensevelis sous les décombres. (photos Motaz Azaiza)
Les médias occidentaux qui rapportent l’information tendent à minimiser l’ampleur des frappes aériennes israéliennes en prétextant la difficulté à vérifier ces chiffres fournis par le gouvernement ghazaoui qui, dans le langage des médias occidentaux est « le gouvernement du Hamas », intentionnellement dépouillé de son caractère de mouvement de résistance et de libération de la Palestine et affublé du seul label « terroriste ».
Selon les autorités égyptiennes, des centaines de binationaux et d’étrangers devraient quitter Ghaza pour l’Égypte dès ce jeudi via le poste-frontière de Rafah. Les 2,4 millions d’habitants de Ghaza, où la situation humanitaire est jugée catastrophique, restent soumis à un siège total et à des bombardements incessants, dans ce qui s’apparente de plus en plus à une guerre d’extermination.
