L’immigration clandestine continue à séduire les Algériens souhaitant avoir une vie meilleure en Europe.
Selon des activistes espagnoles, « plus de 800 Haragas (immigrés clandestins) sont arrivés à Almeria, sur les côtes Sud espagnoles, rien que durant les quatre derniers jours » à bord des embarcations de fortune.
C’est un vrai exode vers le nord de la Méditerranée, l’activiste Francisco José Clemente a confirmé que plus de 1100 personnes sont arrivées sur les côtes espagnoles de Motril, Almería, Cartagena, Alicante, Baléares ces derniers jours ». Il a souligné que « face à cette avalanche, les moyens de pouvoir les servir tous dignement ne seront pas possibles ».
Selon l’activiste, Francisco José Clemente, qui active au Centre international pour l’identification des migrants disparus (CIPIMD), « seuls 600 migrants ont été interceptés par la Garde Civile espagnole et les Secours Maritime. Le reste des migrants ont aux contrôles ».
La même ONG a relevé que « beaucoup d’enfants et de femmes se comptent parmi les Haragas qui ont pris la mer durant les derniers quatre jours ». Elle confirme « qu’aucun navire n’a échoué dans les eaux espagnoles », par contre l’ONG essaie de confirmer « le naufrage d’une embarcation de fortune dans les eaux algériennes sur laquelle il « a été signalé 12 blessés et 5 morts ».
Les côtes de l’Oranie, particulièrement celles d’Aïn El-Turck, Kristel, ou à Chlef (Ténès), ou encore les grottes de Sidi Mansour et des rivages de Stidia à Mostaganem) et les plages de Aïn Témouchent et de Tlemcen, sont devenues des points de départ des Harraga vers les côtes espagnole. Les ONG activant en Méditerranée accuse les autorités algérienne du « non contrôle de ses côtes »
