Des gardes à vue prolongées, des condamnations et des arrestations ont touché plusieurs activistes et militants du Hirak ce mardi 22 juin, dans plusieurs wilayas.
« L’enseignante universitaire, Sara Ladoul a été arrêtée à nouveau depuis son domicile cet après-midi, et conduite au commissariat « Trolard » à la rue Docteur Saadane, Alger. Elle a été rejoint par le professeur de physique nucléaire à l’université de Bab El Ezzouar, Mahana Abdesselam », a alerté le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Selon la même source, les deux enseignants membres de la CNUAC « sont interrogés à l’instant au niveau audit commissariat ».
La garde à vue de l’enseignante universitaire à la retraite et membre actif du CNLD, Fatiha Briki, a été prolongée une seconde fois aujourd’hui, ainsi que celle de plusieurs autres activistes du Hirak, à savoir les activistes ; Mohamed Smalallah, Massi Rezag, Nacer Debaghi, Abdou Meghni et Belhoul Rezki. Tous arrêtés le week-end dernier.
Le militant El Hadi Elhadi Lassouli a également été arrêté hier lundi par les services de sécurité. Il est le deuxième membre du CNLD à faire l’objet d’une arrestation ces derniers jours, après celle de l’enseignante Fatiha Briki. Les raisons de l’arrestation de ces militants demeurent inconnues.
À Sidi Bel Abbes, Mustapha Mechab, enseignant universitaire et membre du bureau national du syndicat SESS, a été convoqué avec 6 autres personnes. Ils sont placés en garde à vue en attendant leur présentation devant le procureur du tribunal de Sidi Bel Abbes, a également rapporté le CNLD.
À Sétif, les deux citoyens ; Seifeddine Boulouha et Salah Naamani ; ont été condamnés à un an de prison ferme aujourd’hui, par le tribunal de la même wilaya. Ils ont été arrêtés vendredi 28 Mai, au centre-ville de Sétif.
Par ailleurs, dans l’affaire des militants de l’association Rassemblement, action jeunesse (RAJ), la Cour d’Alger, a confirmé ce mardi le verdict prononcé en première instance. Les militants de RAJ, Hakim Addad, Ould Ouali Nassim, Massinissa Aissous, Djallal Mokrani et Hmimi Bouider, ont été relaxés en première instance.
Le parquet avait requis l’aggravation de la condamnation prononcée en première instance à leur encontre, lors du procès en appel le 18 mai passé.
