Le ministère des Transports a démenti, dimanche dans un communiqué, les informations relayées par certains médias sur l’octroi du droit d’exploitation des prestations du transport aérien pour les vols domestiques au profit de compagnies étrangères, affirmant que cela serait contraire à la loi en vigueur.
Sauf que le ministre des transports Lazhar Hani avait annoncé, début octobre, la volonté de gouvernement d’ouvrir « le transport aérien domestique et étranger à l’investissement privé » et que « l’ouverture de l’investissement dans le secteur de transport, tous segments confondus, est une décision politique dictée par les mutations économiques en cours »
Le rétropédalage du gouvernement intervient après les déclarations de Louiza Hanoune qui a fait état, lors d’une réunion du parti des travailleurs, d’informations « sur la volonté du gouvernement de privilégier une société émiratie, dans le cadre d’un contrat pour l’exploitation les lignes intérieures »
En réponse à la leader du PT, le ministère affirme que l’octroi du droit d’exploitation de ces services au profit de compagnies étrangères, « n’a été mentionné ni dans le programme du président de la République, ni même dans le plan d’action du gouvernement qui s’emploie, à travers un éventail de mesures, à renforcer la performance de la compagnie aérienne nationale algérienne, Air Algérie, et valoriser son rôle au plan international ».