La militante Amira Bouraoui a été condamné par le tribunal de Chéraga à un an de prison ferme avec mandat de dépôt, a annoncé son avocate Zoubida Assoul sur sa page Facebook. Le Parquet avait requis dix huit mois ferme à l’encontre de Mme Bouraoui.
Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), Amira Bouraoui était poursuivie pour : « incitation à attroupement non-armée », « Offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’Islam », « Offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire », « Publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale », « informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public », « incitation à la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, expose directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger ».
Son arrestation remonte au mercredi 17 juin quand des agents en civil l’ont conduite à la brigade de gendarmerie de Chéraga.
Amira Bouraoui avait révélé le 29 mai sa condamnation à deux mois de prison ferme et une amende de 200 000 DA dans un autre procès qui l’opposé à Anis Rahmani et à ENNAHAR TV.