Justice : l’avocat Toufik Belala de nouveau convoqué - Radio M

Radio M

Justice : l’avocat Toufik Belala de nouveau convoqué

Radio M | 30/04/24 17:04

Justice : l’avocat Toufik Belala de nouveau convoqué

Pour la seconde fois en moins de 10 jours l’avocat Toufik Belala a été convoqué par des services de la Gendarmerie nationale. Lors de la première convocation le 21 avril 2024 se sont ses activités dans le domaine de la défense des droits humains qui lui ont été reprochées, avait indiqué ses confrères.

Me Toufik Belala est connu pour son engagement pour la défense des droits humains en Algérie. Il s’est constitué pour défendre plusieurs détenus d’opinion dont des personnalité politiques à l’instar de l’opposant Karim Tabbou.

Le défenseur des droits humains s’est présenté après sa première convocation et la gendarmerie lui avait demandé de fournir son téléphone. Une demande que l’avocat refuse, selon des avocats car « il s’agit de son outil de travail qui contient des données appartenant aux clients ce qui fait de ce contenu, un secret professionnel ».

Toufik Belala aurait indiqué à son entourage qu’il « va répondre à la convocation et prendre toutes les mesures autorisées par la loi afin de se protéger de toutes pressions, comme le stipule la loi, notamment l’article 176 de la Constitution algérienne ».

L’article 176 stipule ; « L’avocat bénéficie de garanties légales qui lui assurent une protection contre toutes formes de pression et lui permettent le libre exercice de sa profession, dans le cadre de la loi ».

Plusieurs avocats ont exprimé leur solidarité avec Toufik Belala. C’est le de l’avocate Fetta Sadat qui a déclaré sur sa page Facebook que « l’ avocat se doit de bénéficier des garanties et protections dans le libre exercice de sa profession et ce afin de permettre à la justice d’assurer sa mission, celle de protéger la société, les libertés et les droits des citoyens ».

« C’est une condition incontournable pour l’effectivité de ces principes consacrés par la loi fondamentale du pays et pour la mise en place d’un Etat de droit » a-t-elle ajouté.