L ’ancien général à la retraite Khaled Nezzare en fuite en Espagne après sa condamnation à 20 ans de prison, dément les informations publiées par la presse faisant état d’une négociation avec les autorités pour sa reddition.
L’ancien patron de l’armée algérienne dans les années 90, qui est visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice militaire, affirme qu’aucune discussion n’est en cours avec les autorités du pays, ni civiles ni militaires. « Depuis mon exil en juin 2019, je n’ai jamais eu à discuter avec elles et je n’ai jamais exigé le départ de quiconque », a précisé Khaled Nezzar dans une déclaration rendue publique.
Khaled Nezzar continue d’accuser l’ancienne équipe au pouvoir d’être derrière sa condamnation. «L’affaire dont mon fils et moi-même faisons l’objet est politique. Elle a été enclenchée sur ordre par l’ancienne équipe au pouvoir, dans un but de pure revanche et dans le cadre d’un agenda politique », a-t-il expliqué.
Pour rappel, en septembre 2019, le tribunal militaire de Blida avait condamné à 20 ans de prison Khaled Nezzar, son fils Lotfi, ainsi que Farid Benhamdine, gérant de la Société algérienne de pharmacie, tous les trois jugés par contumace dans le cadre de l’affaire dite des «réunions secrètes».