La chambre d’accusation près la Cour d’Alger a confirmé les décisions de placement sous contrôle judiciaire de Karim Tabbou et Slimane Hamitouche, selon ce qu’a rapporté ce dimanche 09 mai, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Les deux accusés sont poursuivis pour ; « incitation à attroupement non armé », « la calomnie, l’insulte et l’outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions », « violé le caractère sacré des défunts dans les cimetières », « autoriser la prise et la publication de photos sans l’autorisation du concerné », « atteinte à l’unité nationale ».
Pour rappel, Karim Tabbou a été placé en garde à vue au commissariat de police de Châteauneuf le 28 avril dernier, suite à une plainte déposée contre lui par le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Bouzid Lazhari. Slimane Hamitouche, il a été arrêté dans la nuit du 28 avril, chez lui.
L’affaire remonte au 26 avril dernier, lorsque Karim Tabbou et d’autres personnes ont pris à partie Bouzid Lazhari, venu assister à l’enterrement de feu Ali Yahia Abdennour au cimetière de Ben Aknoun.
Les deux accusés ont été placés sous contrôle judiciaire après leur présentation devant le juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad Rais (Alger) le 29 avril 2021.
Ils sont soumis à plusieurs restrictions dont l’obligation de se présenter au centre de police chaque semaine, l’interdiction de participer à des manifestations non autorisées et la saisie des passeports par le juge d’instruction », précise le CNLD.
« La mise sous contrôle judiciaire serait directement remplacée par un mandat de dépôt si une de ces conditions n’est pas respectée », ajoute le Comité.
