L’Unesco vient d’inscrire « la gravure sur métal » comme patrimoine culturel immatériel au nom de l’Algérie et de neuf autres pays.
Cette reconnaissance résulte d’un dossier commun déposé par l’Algérie et de neuf autres pays arabes, à savoir la Tunisie, la Libye, la Palestine, la Mauritanie, le Soudan, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, l’Irak et le Yémen.
Le dossier englobe la gravure sur or, argent et cuivre, savoir-faire, arts et pratiques. Des métiers ancestraux qui sont pratiqués dans plusieurs villes algériennes, notamment la gravure sur argent à Tamanrasset, en Kabylie et à Djelfa, sur or à Batna et sur cuivre à Constantine, Blida, Alger et Tlemcen. Dans son dossier, l’Algérie a mis en avant le savoir-faire, les procédés et techniques artistiques de la gravure sur l’or, l’argent et le cuivre dans les villes algériennes et leurs utilisations en tant qu’éléments incarnant une identité et une mémoire vivante aux dimensions artistiques, artisanales et économiques.
L’inscription de « la gravure sur métal » s’ajoute à dix éléments que l’Algérie a inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Il s’agit du chant traditionnel « Ahlil » de Guerrara, le costume nuptial Chedda Tlemcenienne, la célébration du mawlid Ennabaoui « Seboua » de Timimoune, la procession des Ouled Sidi Cheikh, la célébration de Sbiba, la chanson Raï et le système d’irrigation et de distribution d’eau traditionnel « Fougara », en sus de trois éléments en commun avec des Etats limitrophes « l’imzad », le « couscous » et la « calligraphie arabe ».