La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a décidé de ne plus approvisionner les centres de médecine nucléaire en médicaments radiopharmaceutiques.
La mesure de la PCH, entrée en vigueur depuis dimanche, 7 févier 2021, risque de priver de leurs traitements des milliers de malades dont ceux atteints de pathologies cardiaques ou de cancer de la thyroïde.
Réunis le 31 janvier 2021 par visioconférence, les professionnels de la médecine nucléaire, représentés au sein de l’ANMNL, (Association nationale de la médecine nucléaire libérale), se sont déclarés « étonnés » de n’avoir été informés de cette mesure que la veille (30 janvier 2021) de cette annulation d’approvisionnement, pour des « contraintes techniques », disent-ils, en citant les propos des responsables de la PCH.
Selon le président de l’ANMNL, cette décision « revêt un caractère brutal et injustifié ». dans une lettre adressée au président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, il alerte, entre autres, sur « l’arrêt de traitements vitaux pour les malades porteurs de cancer de la Thyroïde ».