
L’Algérie relance sa coopération avec le consortium allemand DII Desert Energy (Desertec) dans le but de renforcer ses capacités de production d’énergie d’origine renouvelables, a indiqué mardi le ministère de l’Energie. Les algériens visent la production de 5600 MW d’ici 2027. « Afin de renforcer les capacités de production d’énergie d’origine renouvelables et mieux les intégrer dans le système électrique algérien, le secteur de l’énergie ambitionne de développer des axes de coopération avec DII Desert Energy dans le domaine des Energies Renouvelables (EnR) », a précisé un communiqué du ministère de l’énergie.
Les algériens ont tracé avec le consortium allemand une série d’objectifs qui portent sur le processus de réalisation , d’exploitation et de stockage des énergies.
« Pchiit »
Le projet Desertec qui devait permettre à l’Algérie d’accueillir sur son territoire ce méga projet de 400 milliards d’euros visant, à capter l’énergie solaire au niveau d’une large bande du Sahara pour la distribuer sous forme d’électricité dans de nombreux pays d’Europe, a fait un pschitt monumentale. Les raisons sont multiples, tant du côté algérien, qu’allemand qui a vu « trop grand ».
Seul le Maroc a su profiter de la manne Desertec en installant dans ses zones les mieux ensoleillées des centaines de kilomètres carrés de panneaux solaires et des infrastructures de conversion en électricité. Il réalisera des prouesses en la matière au point d’être aujourd’hui qualifié de «Mecque de l’énergie solaire».