L'autorisation des rassemblements tributaire de l'application du protocole sanitaire - Radio M

Radio M

L’autorisation des rassemblements tributaire de l’application du protocole sanitaire

La Rédaction | 19/10/20 14:10

L’autorisation des rassemblements tributaire de l’application du protocole sanitaire

L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a rappelé, dans un communiqué publié dimanche que l’octroi des salles et autres espaces pour abriter les rassemblements et meetings dans le cadre de la campagne référendaire sur le projet d’amendement de la Constitution du 1e Novembre prochain, était soumis à une autorisation préalable délivrée par l’autorité administrative et tributaire de l’application stricte du protocole sanitaire.

Cette décision intervient « en application de l’arrêté du 3 octobre 2020 fixant les règles régissant la tenue des réunions et manifestations publiques dans le cadre de la campagne référendaire sur le projet d’amendement de la Constitution, notamment son article 7 », précise le communiqué de l’ANIE.

L’Autorité nationale indépendante des élections préconise « le port obligatoire du masque, le respect de la distanciation physique et la mise à disponibilité du gel hydroalcoolique désinfectant ».

« Deux poids, deux mesures »

Le rappel de l’ANIE intervient, alors que plusieurs partis qui devaient tenir des meetings pour le référendum sur la constitution se sont vus refuser par l’administration l’autorisation de tenir leur rassemblement à cause de l’absence de geste barrière.

Sauf comme le fait remarquer Abderrezak Makri, dont le parti s’est vu refusé l’organisation de deux meetings, un à Oran et un autre à Sétif pour défendre la position du parti de voter « non »au référendum du 1er novembre, l’administration pratique une politique de « deux poids deux mesures » qui, selon lui, accorde les autorisations pour des meetings aux partisans du « oui » et on prive par contre ceux qui appellent à voter « non ». « C’est une preuve supplémentaire sur ce qui nous attend avec cette Constitution », avait jugé le leader du MSP.

Même constant chez Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD),qui avait dénoncé une « dérive totalitaire » après l’interdiction des autorités à la réunion de son conseil national.