Le millier d’Algériens sorti manifester ce samedi 7 mars dans la capitale ont fait face à une féroce répression des forces de sécurité mobilisé en grand nombre pour faire échec à cette manifestation qui voulait s’imposer comme un 3e rendez-vous hebdomadaire de la contestation populaire après les vendredis et mardis.

Cette 3ème manifestation du samedi depuis le 22 février 2020 a été violemment réprimée et les manifestants pourchassés dans les rues de la capitales. De Victor Hugo à la place Audin en passant par la faculté centrale,
La police a pourchassé les manifestants sur les importantes artères et les moins importantes. Il n’est pas question que le hirak s’approprie un autre jour de la semaine. Le nombre de manifestants réduit permet à la police d’imposer sa logique et de vider les rues.

Le matraquage des manifestants était sans distinction. On ne faisait pas de distingo entre femmes, jeunes ou moins jeunes. De nombreuse interpellations ont eu lieu aussi notamment celle de l’activiste et ex-détenu, Samir Benlarbi.

Le journaliste Khaled Drareni qui a filmé l’arrestation du militant a été également interpellé et ne donne aucun signe de vie depuis 14h43. L’étudiant Sami Ibkaoui a été également emmené par les policiers avec d’autres manifestants.

Chauffés à blanc par cette féroce répression certains ont mis le cap sur le quartier de Mohamed Belouizdad non sans marquer un arrêt devant la maison de la presse Tahar Djaout et de dénoncer  » le traitement médiatique du Hirak par la presse ».