La secrétaire générale du Parti travailliste, Louise Hanoune, a estimé, ce samedi, que le gouvernement a accéléré la crise économique, financière et sociale par l’application d’un «prétendu» couvre feu sanitaire.
La secrétaire générale du Parti travailliste, Louise Hanoune, a estimé, ce samedi, que le gouvernement a accéléré la crise économique, financière et sociale par l’application d’un «prétendu» couvre feu sanitaire.
Nécessité de lever le couvre-feu
La patronne du PT a également souligné la nécessité pour l’État de revenir aux conditions normales de circulation des personnes à travers toutes les wilayas et de lever les barrières insupportables imposées qui séparent même les familles et empêchent le fonctionnement des services publics.
Concernant les solutions pour sortir de la crise économique, financière et sociale, la leader du Parti travailliste a souligné la nécessité de mettre fin au partenariat avec l’Union européenne, ce qui permettra de gagner deux milliards de dollars par an », et d’organiser la sortie de « la zone de libre-échange arabe, comme l’université « hébraïque » (La ligue arabe) qui est devenue une agence au service des intérêts de L’entité sioniste « .
En outre, Hanoune a suggéré de récupérer les énormes sommes d’impôts non perçus et les énormes sommes de factures gonflées, et de confisquer les richesses illégales, comme le stipule la Constitution de 2016.
Le secrétaire général du PT a souligné, dans le même contexte que « la crise économique, financière et sociale en Algérie n’est pas un résultat de l’épidémie de Covid 19, mais plutôt que la crise était présente et a été déclenchée par le prétendu couvre-feu ».
Cherchant un coupable à cette crise, elle a sévèrement critiqué ceux qu’elle appelle «les présumés experts au service du gouvernement et du pouvoir actuel», parce que selon elle, c’est une frange qui « s’attaquent aux transferts sociaux et proposent le retour du système indigène et la levée du soutien social ».
La suprématie de la classe ouvrière
D’un autre côté, Louisa Hanoune a défendu la classe ouvrière qui travaille dans ce qu’elle a appelé «les entreprises des oligarques qui sont dans les prisons ». Elle s’étonne de «la façon dont le gouvernement traite ces entreprises et leurs travailleurs, qui n’a rien à voir avec l’économie et la politique ». Pour elle, « ce sont les entreprises algériennes et si nécessaire l’Etat peut les nationaliser en préservant ainsi les emplois et les forces productives qui les constituent ».
Dans son allocution, Hanoune a révélé que 6 millions d’emplois ont été perdus depuis le début du couvre-feu, dont soit 3 millions de travailleurs permanents et 2 millions d’emplois libres ».