Le transfert en Algérie du corps de Rachid Malaoui, figure éminente du syndicalisme algérien décédée vendredi dernier à Paris, se heurte pour l’instant à un refus des autorités consulaires algériennes. D’après l’association SOS Disparus qui a rapporté l’information, le consulat attendrait l’aval du Ministère de l’Intérieur avant d’autoriser le rapatriement de la dépouille de ce syndicaliste engagé.
Âgé de 59 ans, Rachid Malaoui était une personnalité incontournable du paysage syndical algérien. Secrétaire général du Snapap (syndicat autonome des personnels de l’administration publique) pendant de longues années, il était aussi le co-fondateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA).
La disparition de ce militant infatigable des droits des travailleurs algériens a suscité une vive émotion dans le milieu syndical. Sur les réseaux sociaux, de nombreux hommages saluent sa mémoire et son intransigeance. Il laisse derrière lui un grand vide, lui qui incarnait la lutte pour les libertés syndicales dans son pays.
Une cérémonie d’adieu, ouverte au public, aura lieu ce mercredi 27 décembre en région parisienne avant l’inhumation prévue dans son quartier natal d’Oran.