Les vaccins anti-covid-19 qui commencent à être déployés dans différents pays, notamment ceux du Moyen-orient, suscitent déjà l’inquiétude, et des religieux qui se posent la question : « Le vaccin anti-Covid-19 est est-il hallal, ou plutôt casher ? » Puisque c’est à Tel-Aviv que le débat philosophico religieux prend forme, de plus belle, et risque de contaminer les pays arabes non encore touchés par le virus de la « suspicion » notamment ceux du Maghreb.

Ceux qui soulèvent l’interrogation quant à la conformité de la composition du vaccin avec les principes de la confession hébraïque, suggèrent : « Le vaccin pourrait contenir de la gélatine de porc. » Les exégètes hébraïques abondent alors en explications et affirment que l’injection par voie cutanée du vaccin ne contredit en rien le principe religieux et que seul l’ingestion de la gélatine pose problème. Rappelons que les musulmans sont les premiers à avoir fait montre d’inquiétudes concernant le statut hallal du vaccin Covid-19.

L’Agence de presse iranienne Iqna était l’une des premiers médias musulmans à soulever la question tout en rassurant que la gélatine de porc est largement utilisée comme stabilisant pour garantir que les vaccins restent sûrs et efficaces pendant le stockage et le transport. Et de préciser : « Certaines entreprises développent des vaccins sans porc depuis des années: la société pharmaceutique suisse Novartis a produit un vaccin contre la méningite sans porc, tandis que AJ Pharma, basée en Arabie et en Malaisie, travaille actuellement sur son propre vaccin. »

Les porte-parole de Pfizer, Moderna et AstraZeneca ont déclaré que les produits à base de porc ne faisaient pas partie de leurs vaccins COVID-19. Mais l’offre limitée et les accords préexistants de plusieurs millions de dollars avec d’autres entreprises signifient que certains pays à forte population musulmane, comme l’Indonésie, recevront des vaccins qui ne sont pas encore certifiés sans gélatine. A par ailleurs indiqué Iqna.