Une campagne de solidarité sur les réseaux sociaux et un sit-in à l’université de Dely Brahim pour dénoncer l’incarcération du jeune étudiant Kais Ould Amar mis sous mandat de dépôt, tard dans la nuit de lundi à mardi à Tipasa, avec un groupe de jeunes de sa région.
La toile bleue algérienne a qualifié d’arbitraire la mise en détention provisoire du jeune étudiant, « Kais est un étudiant et non pas un terroriste » « libérez Kais », « laissez la jeunesse construire le pays » et « ou on va ?»
C’est, en effet, avec ces « hashtags » que les algériens, ont exprimé leur solidarité avec l’étudiant et élément actif du mouvement populaire notamment estudiantin. Son meilleur ami, Abdenour Ait Said a quant à lui publié un portrait de camarade qui a été largement partagé.
Les autorités algériennes indiquent qu’il a été arrêté dans le cadre d’une « enquête déclenchée au lendemain des feux qui se sont déclarés dans la nuit du 6 au 7 novembre, dans les forêts de Gouraya (Tipasa) », sa ville de résidence. Il est poursuivi pour « incitation à attroupement non armé et atteinte à la sécurité de l’État ».
Suite à une convocation qu’il avait reçue, Kaïs Ould Amar s’est rendu dans l’après-midi du Jeudi 12 Novembre à la brigade de cybercriminalité de Tipasa. Il a été arrêté et placé en garde à vue le jour même. Il a , de surcroit été l’objet d’“une perquisition au domicile familial à Gouraya a eu lieu vendredi 13 Novembre”, avait annoncé le CNLD.
Lundi soir, il a été présenté devant le procureur de Cherchell puis devant un juge d’instruction.