Les collectifs du Hirak dénoncent le refus de la wilaya d’Alger de leur accorder l’autorisation de tenir une conférence unitaire à la salle Hassen Harcha le 20 février, afin de célébrer le « premier anniversaire de la révolution populaire ». « Tout en condamnant ce refus injustifié qui nous prive d’un droit consacré par la constitution, nous tenons également à condamner les restrictions sécuritaires imposées par la multiplication des barrages routiers et des obstacles qui visent à bloquer l’accès des Algériens à leur capitale et, par conséquent, les empêcher de célébrer le premier anniversaire de la révolution populaire. », écrit les collectifs dans un communiqué rendu public jeudi.
Les initiateurs annoncent leur volonté de poursuivre leur démarche et leur décision de rendre public leur manifeste « Nous, activistes et dynamiques issus du Hirak, sommes résolus à poursuivre notre initiative qui vise la tenue d’une conférence unitaire et annonçons, comme première étape, le lancement du MANIFESTE DU 22 FEVRIER. »
« Rédigé ensemble par un grand nombre d’acteurs et de dynamiques engagés dans le soulèvement populaire, ce Manifeste s’inspire du Hirak et c’est à lui qu’il s’adresse. Il vise à traduire l’esprit de la révolution populaire pacifique. », souligne le communiqué.
Les initiateurs prennent soin de rappeler que leur « initiative n’est pas, ne sera pas et ne vise pas la représentation du Hirak. La conférence unitaire des activistes et dynamiques du Hirak ambitionne de contribuer à la concrétisation des objectifs de la révolution populaire pacifique. »,
Dans les collectifs du Hirak, on retrouve : la coordination de Collectifs d’étudiants, la Coordination d’activistes du hirak (avocats, journalistes, syndicalistes, médecins, groupement Chabab min Ajl AL djazair, El Mountada, Minbar El djazairine Al ahrar), le Collectif de Journalistes indépendants, la coordination de collectifs de la Diaspora, le Collectif pour la transition démocratique.