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Les forces du PAD dénoncent « une escalade sans précédent de la violence policière »

Radio M | 20/05/21 20:05

Les forces du PAD dénoncent « une escalade sans précédent de la violence policière »

Les forces du Pacte de l’alternative démocratique (PAD), ont dénoncé la répression policière qui s’abat sur les algériens lors des marches pacifiques du Hirak, en particulier lors du 117e vendredi marqué par une vague d’arrestations.

Réunies mercredi au siège de l’UCP, les membres du PAD ont constaté « avec indignation » le fait que « la répression et la violence policière contre les marches pacifiques populaires connaissent une escalade sans précédent ». « Plus de 1000 manifestant(e)s, responsables politiques, avocats, journalistes, universitaires, chercheurs, étudiants … ont été interpellés durant la seule journée du vendredi 14 mai à travers plusieurs wilayas du pays », rappelle le PAD ce jeudi 20 mai, dans un communiqué, estimant désormais le nombre de détenus d’opinion à « plus de 120 ».

«  C’est une véritable chape de plomb qui s’abat sur l’action politique autonome », dénoncent les acteurs de cet espace démocratique. Tout en dénonçant et condamnant « répression, ils mettent en garde sur le fait qu’elle soit « porteuse de dérapages incontrôlables ».

Les forces du PAD, « indignées » par la condamnation à une année de prison ferme du membre de la direction du MDS, Ouahid Benhalla, car « arrêté arbitrairement de manière injustifiée à sa descente d’un bus », ont assuré la direction et les militants du parti, de « totale solidarité » et appelé à sa « la libération immédiate et inconditionnelle ». Comme elles ont réaffirmé leur soutien à l’UCP et au PST qui, affirment-elles, « subissent des injonctions administratives et judiciaires ».

La multiplication de telles mesures « liberticides » confirment, selon le PAD, ce qu’il appelle de « criminalisation/judiciarisation » (par le pouvoir) de l’action politique et du journalisme indépendant.

Pour le PAD qui regroupe le RCD, le PT, le MDS, l’UCP, le PST et la LADDH, l’intégrité du peuple et sa souveraineté « sont une règle universelle qui implique l’inviolabilité des droits humains ».