Les importations de véhicules, Chewala, El Kabba, les voyages d’affaire et religieux et bien d’autres facteurs continuent d’animer le marché parallèle de la devise. En Algérie, tout y passe tant que c’est permis et toléré par les autorités. C’est le cas des squares implantés partout dans le pays, étant les autorités semblent être pas intéressés par l’ouverture effective des bureaux de change officiels.
Alors que les taux de change fluctuent tant sur le marché informel et un peu moins sur le marché officiel, l’écart significatif entre ces deux marchés laisse entrevoir des répercussions sur l’économie nationale, notamment en termes de stabilité monétaire et de compétitivité des produits importés.
Ce mardi 9 avril, 1 euro s’échange à Alger à 240 dinars pour l’achat et à 242 dinars pour la vente, une hausse notable et sans contexte précis que nous n’avons pas pu trouver de réponse auprès de nos sources. Au niveau de la Banque d’Algérie, l’euro est coté à 145.70 dinars pour l’achat et à 145.77 dinars pour la vente (selon le taux de ce lundi).
Le dollar américain maintient sa hausse, oscillant au square Port-Said autour de 221 dinars à l’achat et de 223 dinars à la vente. Sur le marché formel, il est coté à 134.52 dinars pour l’achat et à 134.54 pour la vente.
On constate ainsi que les deux devises les plus demandées maintiennent des écarts considérables par rapport aux taux de change officiels de la Banque d’Algérie.
Quant au dollar canadien, il s’échange désormais à 159 dinars pour l’achat et à 161 dinars pour la vente, tandis que le riyal saoudien se négocie à 58 dinars pour l’achat et à 60 dinars pour la vente. Des taux généralement inchangés par rapport aux tarifs proposés par les cambistes en fin de semaine.