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Libertés démocratiques, les résolutions du PAD!

Radio M | 10/10/20 14:10

Libertés démocratiques, les résolutions du PAD!

Les Forces du Pacte de l’alternative démocratique (PAD), sortent avec des résolutions relatives aux libertés démocratiques après avoir organisé, ce samedi 10 octobre 2020 à Alger, une journée de mobilisation intitulée, « Mobilisons-nous pour la liberté et le multipartisme ».

Les résolutions du PAD qui interviennent dans un contexte politique « spécial » et une situation qualifiée d’« extrêmement périlleuse », consiste en l’exigence de « la libération immédiate et inconditionnelle des détenus pour délit d’opinion, l’arrêt des poursuites judiciaires et les intimidations ainsi que les arrestations arbitraires. La pleine réhabilitation des personnes injustement poursuivies condamnées et emprisonnés. Ainsi que le respect de toutes les libertés citoyennes et le multipartisme ».

Les participants à ladite journée, lancent un appel à « toutes les forces organisées et aux citoyens pour constituer ensemble et unitairement un outil de défense des libertés ».

Dans ce sillage, le PAD a également dénoncé « la violation des libertés et le déni des droits sur fond de répression massive à l’encontre d’activistes, de journalistes d’animateurs de partis, de syndicats et d’espaces citoyens. Pour lui, aucune voix discordante n’est permise ».

« Jamais depuis l’avènement du soulèvement du Hirak révolutionnaire un tel degré de brutalité, d’arbitraire policiers et d’abus judiciaire n’a été atteint » a noté le PAD qui rejette le référendum constitutionnel prochain.

En plus des partis, RCD, PT, PST, MDS et l’UCP, des personnalités publiques dont des avocats, des syndicalistes, des collectifs d’activistes ont participé à cette journée de mobilisation.

Lors de cet évènement, Me Mustapha Bouchachi a parlé de « l’instrumentalisation de la justice contre les libertés », où il a expliqué comment le pouvoir algérien utilise les deux autorités sécuritaire et judiciaire d’une manière complémentaire pour réprimer les libertés. « Le pouvoir fait appel à la justice pour aider l’autorité sécuritaire à exercer la répression » a-t-il dit.

Lors de son intervention, le sociologue Nacer Djabi, a parlé du multipartisme, de la liberté d’expression et de la presse en signalant les intimidations que subissent les partis politiques. Le sociologue a insisté par ailleurs sur la nécessité de garder l’aspect pacifique, populaire et nationale du Hirak.