Le 28 février dernier, le présidentukrainien Volodymyr Zelensky avait inntroduit une demande officielle auprès de l’UE pour une adhésion «immédiate» de l’Ukraine au sein de l’Union Européenne dans lecadre d’une procédure spéciale accélérée.

Sauf que Zelensky comme les dirigeants européens savent ce que cela signifie, un plus grand engagement de l’Union Européenne, tant militaire que diplomatique, en soutien à l’un de ses membres. Depuis 2007, année de l’adoption du traité de Lisbonne, l’UE a revu ses textes de base sur les actions de défense commune. Avec le soutien de l’Otan.

Le refus, hier, des 27 pays membres de l’Union Européenne d’y inclure l’Ukraine est une position prudente à latournure que pourraient prendre les événements si l’ukraine devenait membre de l’UE.

A l’annonce de la décision de l’UE, Zelensky s’est exprimé dans une vidéo sur Telegram: «il faut aller plus fort. Ce n’est pas ce que nous attendons. Il faut que les décisions des hommes politiques coïncident avec l’humeur de leurs peuples, les peuples européens (…) L’Union Européenne doit en faire plus pour nous, pour l’Ukraine ».

Zelensky, voudrait-il d’une certaine façon, entraîner l’Europe et partant les Etats-Unis dans une guerre mondiale contre la Russie ? Un pas que, ni l’Europe encore moins l’Amérique, ne semblent décidées à franchir…