Un « mandat d’arrêt international sera lancé contre le chef du mouvement séparatiste « MAK » (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) et 24 membres du même mouvement ».
C’est ce qu’a annoncé ce jeudi le procureur général près le tribunal de Sidi M’hemed à Alger, Ahmed Merrad, qui a animé une troisième conférence de presse sur l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensmain », lynché à mort par une foule, le 11 août dernier à Larebaa Nath Irathen (Tizi Ouzou).
Le procureur a affirmé que l’enquête a révélée que le crime contre Djamel Bensmain « a été planifié et encadré par des membres du Mouvement MAK ».
Lors des sorties médiatiques précédentes, faut-il le rappeler, les autorités algériennes ont déclaré que les mouvements « MAK » et « Rachad » sont les premiers responsables des incendies de forêts qui ont ravagé la région de Kabylie et d’autres wilayas du pays.
88 personnes ont été arrêtées
En effet, dans l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmain, le procureur général a déclaré qu’à ce jour « 88 personnes ont été arrêtées, dont 83 ont été placé en détention provisoire, 4 personnes sont sous contrôle judiciaire et 29 autres sont en état de fuite ».
Il a en notamment, indiqué que « des parties étrangères sont impliquées dans l’assassinat du jeunes Djamel Bensmain » sans citer le ou les pays impliqués. Il a ajouté au cours de la conférence de presse que « l’ingérence étrangère est claire, mais l’enquête a révélé une coordination et un transfert de fonds, et l’enquête se poursuit ».
