Le Maroc entretient aux Nations unies la provocation sur la Kabylie et justifie a défiance d’Alger. Mais la cascade d’autres tensions est nécessaire avec d’autres partenaires ? Le CPP en parle.
Rien ne paraît pouvoir freiner la dynamique de surtension amorcée il y’a plus d’une année entre l’Algérie et le Maroc. Cette fois c’est un des leaders de l’opposition hirakiste, Karim Tabou, qui a du monter au créneau, pour rappeler vertement à Rabat que la Kabylie n’est pas une carte à jouer en réponse au dossier du Sahara Occidental.
Alger est donc conforté dans son choix du durcissement vis à vis de son voisin marocain. Mais jusqu’à quelles limites ? La crise avec l’Espagne n’est pas tout à fait comprise en Algérie comme une escalade nécessaire. La tentation d’utiliser la fourniture du gaz comme un moyen de pression « sur le modèle Poutinien » est désormais dans la tête des clients énergétiques de l’Europe du sud et l’Otan s’empare de cette thématique pour accentuer la pression sur le positionnement algérien dans l’affaire Ukrainienne.
L’été sonne de tous les dangers ? Il faut le penser ainsi après le lancement du projet de mobilisation des réservistes annoncé lors du dernier conseil des ministres. Les Algériens pensaient avoir vu le pire lors de l’été 2021 avec la vague du Covid version Delta, la pénurie de l’eau puis les grands incendies. Il faut espérer encore que la commémoration du 60e anniversaire de l’indépendance sur la toile de fonds des JM d’Oran change l’atmosphère. Et apporte au moins la libération des détenus d’opinions et du Hirak.
Pour les invités du CPP en l’absence de Khaled Drareni, difficile d’en espérer plus. Le CPP, c’est en vidéo ici.
