Le procès du journaliste marocain incarcéré, Omar Radi, qui devait avoir lieu aujourd’hui à Casablanca, a été renvoyé au 27 avril prochain, a-t-on appris de source proche du détenu.
Le journaliste connu pour son engagement pour la défense des droits humains et ses positions en faveur de la liberté d’expression, se trouve sous mandat de dépôt depuis fin juillet 2020. Il est accusé de « financements étrangers », « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », de « viol » et d’ « espionnage » par la justice de son pays.
Omar Radi a toujours nié les faits reprochés, se disant victime d’une « vengeance » du pouvoir marocain.
Ce matin, un rassemblement de solidarité a été organisé par des journalistes et des activistes pour revendiquer la libération du journaliste « injustement incarcéré ».
Plusieurs organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International et Human Rights Watch (HWR), ont appelé les autorités marocaines à accorder au journaliste « la liberté provisoire ». Une demande déposée par sa défense et refusée par la justice.
Rappelons qu’à la fin de l’année 2019, le journaliste Omar Radi était déjà placé en détention provisoire, pour un tweet publié en mois d’avril de la même année, critiquant le verdict d’un magistrat punissant de peines de vingt ans de prison des contestataires du mouvement Hirak qu’à connu le nord du Maroc en 2016 et 2017. Il avait été libéré en attente de son procès en mars 2020.