Peu de temps après la fermeture des locaux de la société prestataire de service pour berbère télévision, à Alger, le RCD a réagi en se disant « scandalisé ». Il dénonce une « énième dérive autoritaire ».
Dans un communiqué rendu public, ce dimanche, le RCD estime qu’ «à travers cette nouvelle descente de la police judiciaire sur un media, c’est sans doute l’une des dernières fenêtres de débat qui vient d’être fermée ».
« Cette décision inique intervient au moment où les quelques relais du régime s’agitent pour vendre l’image d’un pouvoir soucieux d’apaisement et d’ouverture pour s’amender », estime-t-il. Pour le RCD, sous prétexte d’un problème « commercial », cette fermeture constitue une atteinte de trop à la liberté d’expression.
« Cette atteinte de trop à la liberté d’expression et d’information du citoyen, démontre une fois de plus, la vision et l’aversion des tenants du pouvoir à tout ce qui échappe à leur contrôle. Cette répression des voix dissonantes doit interpeller tous ceux qui, épris de liberté, veulent une Algérie apaisée où régnera le droit », souligne le communiqué.