Invité du Café presse politique de Radio M, le militant politique et ancien candidat à la candidature aux présidentielles avortées d’avril 2019, n’y va pas par quatre chemins pour dérouler sa « feuille de route juridique » et présenter son « pacte d’El Mouradia ».
Nekkaz, qui, plutôt dans la journée, a été empêché de tenir une conférence de presse à Alger, se veut très explicite, concernant son projet pour « la transition », en cette période de contractions politiques que connaît le pays suite au retour du Hirak.
Il souhaite, en effet, qu’un dialogue ait lieu, le 19 mars prochain, sous forme de tripartite, entre des représentants de la sphère « juridique » du Hirak, la présidence de la République et l’armée nationale, pour « le transfert des pouvoirs exécutifs du président de la République, à un gouvernement transitoire formé de femmes et d’hommes de loi issus du Hirak, afin de préparer une constituante pour 2024, suivie d’élections démocratiques ».
Rachid Nekkaz avouera, néanmoins, faire cavalier seul et n’avoir procédé à aucune consultation, concernant cette proposition.
Interpellé sur les tenants et les aboutissants de sa feuille de route, Nekkaz réfute le concept du « moment politique » que vivrait l’Algérie et préfère s’aligner sur le « moment juridique » prduit par le Hirak, une conception dont il est pratiquement le seul à évoquer, d’où sa proposition pour le moins surprenante.