Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS),  Tedros Adhanom Ghebreyesus, met en garde contre l’idée que le variant Omicron est bénin et souligne que  » la pandémie est loin d’être terminée ».

« Omicron continue de déferler sur la planète. (…) Ne vous méprenez pas, Omicron provoque des hospitalisations et des décès, et même les cas les moins graves submergent les établissements de santé », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse mardi.

« Cette pandémie est loin d’être terminée et compte tenu de l’incroyable croissance d’Omicron dans le monde, il est probable que de nouveaux variants vont apparaître », a-t-il ajouté.

« Omicron est peut-être moins grave en moyenne, mais le récit selon lequel il s’agit d’une maladie bénigne est trompeur, nuit à la réponse globale et coûte plus de vies », a estimé le Dr Tedros.

À noter que le 11 janvier, l’Agence européenne des médicaments (EMA) avait estimé que bien que la maladie soit toujours en phase de pandémie, la propagation du variant Omicron allait transformer le Covid-19 en une maladie endémique avec laquelle l’humanité peut apprendre à vivre.

D »autres ont également évoqué « le début de la fin » de la pandémie avec Omicron. Mais le patron de l’OMS se montre bien plus prudent: « Dans certains pays, les cas de Covid semblent avoir atteint un pic, ce qui laisse espérer que le pire de cette dernière vague est passé, mais aucun pays n’est encore sorti d’affaire ». Il s’est montré particulièrement préoccupé par le fait que de nombreux pays ont de faibles taux de vaccination contre le Covid.

Selon le directeur général de l’Institut Pasteur Algérie, Fawzi Derrar, le variant Omicron sera « dominant » dans une quinzaine de jours, et sera le variant qui va rythmer la pandémie en Algérie par la suite et l’emmener au pic de l’épidémie.