Le chef de l’Etat a affirmé que l’examen du baccalauréat pour l’année scolaire en cours « sera maintenu » et « il n’y aura pas d’année blanche ». Cette décision, a-t-il ajouté, » est tributaire, en premier lieu, de l’évolution de la situation sanitaire ».
Concernant l’examen du Baccalauréat, M.Tebboune a souligné aux représentants des médias qu’il a rencontré et dont l’entrevue a été diffusée le vendredi 01 mai sur des médias publics et privés, que « cet examen sera maintenu, mais en fonction des circonstances que traverse le pays », notant que « l’année scolaire prend généralement fin en juin, un délai que nous n’avons pas encore atteint ».
« Si les chiffres (concernant la propagation du Covid-19) venaient à baisser, nous pourrons envisager une solution. En revanche, si le scénario contraire se produira, il y aura d’autres issues à prévoir, mais pas celle de l’année blanche et les élèves concourront aux épreuves sur les cours qui leur ont été dispensés », a-t-il dit.
Le chef de l’Etat a tenu à préciser qu’il n’interviendrait pas dans ces mesures, qu’il s’agisse de la définition du seuil des cours ou d’autres solutions, précisant que « cette décision reviendra aux enseignants et aux responsables du secteur ».
Il a, dans ce sens, mis l’accent sur l’importance extrême de l’examen du Baccalauréat, étant un diplôme qui donne accès à l’Université, rassurant les candidats et leurs parents que les solutions envisageables seront à la portée des élèves « à qui nous ne ferons pas supporter plus qu’ils ne peuvent porter ».